mercredi 26 juillet 2017

Socci laisse tomber une autre charge utile




par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 26 juillet 2017

Le toujours perspicace et souvent surprenant, Antonio Socci, vient de publier un article sur un essai peu connu mais immensément explosif du philosophe Italien Massimo Cacciari, donné un mois après la renonciation mystérieuse de Benoît XVI à son « ministère d'Évêque de Rome, Successeur de Saint-Pierre ... de telle sorte que ... le Siège de Saint-Pierre sera vacant ... »

En faisant allusion au titre du livre « Attack on Ratzinger » [ Attaque sur Ratzinger ], écrit trois ans avant la « démission » de Benoît, Socci suggère que l'attaque contre Benoît XVI, le « Roc rejeté» (de Pierre), qui a abouti à son abdication, fait partie de « l’ attaque finale contre l'Église Catholique par les pouvoirs anti-chrétiens et les idéologies de ce monde ».

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Cacciari, continue Socci, appelle l'Église sur laquelle Benoît a présidé le Katechon, un mot Grec qui apparaît dans la Deuxième Lettre de Saint Paul aux Thessaloniciens et qui signifie le grand signe d'opposition à l'avance de l'Antéchrist, signe qui a le pouvoir de « mettre les freins » sur cette avancée. Cacciari soutient que le Pape Benoît XVI a renoncé au « ministère d'Évêque de Rome » parce qu'il était convaincu qu'il « ne pouvait plus réussir à contenir les pouvoirs de l'Antéchrist au sein de l'Église Catholique ». Comme l'a dit Saint Augustin, les antéchrists sont en chacun de nous. Ceci est une clé dans la décision de Ratzinger si nous voulons le voir avec tout son aspect sérieux. Sa décision est d'une seule pièce avec la crise de la politique et du pouvoir qui freine [l'avance de l'Antéchrist] ».

Socci conclut qu'avec la renonciation de Benoît, il semblerait que « l'Église comme Kathecon, c'est-à-dire que le pouvoir qui arrêtait [l'avance de l'Antéchrist] était totalement dissous. Donnant l'impression d'être recruté comme un cheval de trait pour le char du pouvoir de l'Antéchrist ». Cette situation, dit Socci :

« Signale que nous vivons dans un temps « grandiose », c'est-à-dire un temps apocalyptique. Celui qui ne comprend toujours pas cela agit comme le peuple malveillant dont Jésus parle au chapitre 17 de l'Évangile de Luc. Ces avertissements de Jésus s'appliquent toujours, à tous, chaque fois que l'on reproduit, par analogie, l'histoire biblique jusqu'à l'apparition du Fils de l'homme. Il me semble qu'il faut prier beaucoup, surtout pour l'Église et ses pasteurs ».

Socci nous rappelle l'une des nombreuses admissions dévastatrices par nul autre que Paul VI concernant l'état de l'Église suite à l'introduction de sa vague de « réformes » improvisées qui ont sans doute aidé à libérer les forces dans l'Église dont Paul VI a déploré les effets publiquement. Citation ici de Paul VI :

« Il y a une grande perturbation en ce moment dans le monde et dans l'Église, et ce qui est en question, c’est la Foi. Il arrive maintenant que je me répète cette phrase obscure de Jésus dans l' Évangile de Luc : « Quand le Fils de l'homme reviendra, trouvera-t-il de la Foi sur terre ? » Des livres sont publiés dans lesquels la Foi est en retrait sur des points importants et l'épiscopat reste silencieux, ne trouvant rien d'étrange dans ces travaux. Parfois, je relis l'Évangile de la fin des temps et je discerne que, en ce moment, il y a certains signes de cette fin. Sommes-nous proches de la fin ? Nous ne pouvons jamais le savoir. Il faut se tenir prêts, mais tout pourrait durer beaucoup plus longtemps ».

« Ce qui me frappe, quand je considère le monde Catholique, c'est que, au sein du Catholicisme, il semble prédominer une sorte de pensée non Catholique ... et il se pourrait que demain cette pensée non-Catholique ... soit la plus forte. Mais cela ne représentera jamais la pensée de l'Église. Il doit y avoir un petit troupeau, quelque petit que soit ce troupeau.

Depuis que Paul VI a fait ces remarques étonnantes, il y a eu une montagne de preuves supplémentaires pour ce qui a été évident depuis longtemps à partir de la perspective de Fátima : que l'Église est entrée dans une époque à dimensions apocalyptiques tout à fait différentes de l'histoire ordinaire de son histoire, si troublée que l'histoire ait pu avoir été dans ses diverses crises. Nier cela, c'est tomber en proie à l'illusion de la normalité dont Notre Seigneur nous avertit dans l'Évangile de Luc :

« Ce qui s'est passé du temps de Noé se passera de la même façon aux jours du Fils de l'homme ».

« Les gens mangeaient et buvaient, se mariaient ou étaient donnés en mariage, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche : la grande inondation vint alors et les fit tous périr ».

«Ce sera comme du temps de Loth : les gens mangeaient et buvaient, achetaient et vendaient, plantaient et bâtissaient ; »

« Mais le jour où Loth quitta Sodome, il tomba du ciel une pluie de soufre enflammé qui les fit tous périr ».

« Il se passera la même chose le jour où le Fils de l'homme doit apparaître. (Luc 17 : 26-30) »

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