lundi 23 janvier 2017

Petites confidences du Nul sans Lui


Un vieux truc qui m’a été refilé il y a bien des années…

Je ne vous apprends rien en vous disant que satan a le droit d’envahir notre imagination en tout temps. Et il s’en sert de ce droit ! Ne vous inquiétez pas. Tant et si bien qu’il nous arrive des pensées qui nous arrivent en éclairs et on se demande même d’où elles viennent. Mais ne l’oublions pas : satan nous a vus vivre toute notre vie et il connaît parfaitement nos faiblesses.

C’est donc normal que ces pensées éclairs nous soient suggérées dans le mille en relation avec nos faiblesses… Histoire que l’on puisse succomber plus facilement, quoi…

Or, un bon vieux prêtre m’avait suggéré de détourner immédiatement ma pensée vers le Christ en Croix… Bien beau tout ça mais y avez-vous pensé ? Détourner une pensée qui est forte parce qu’elle s’attaque à une de mes faiblesses ou fragilités versus regarder le Christ en Croix, qui est une pensée plus générale, plus floue à comparer à ce que satan est en train de me servir. J’ai découvert un truc dont je voudrais vous faire part :

Il s’agit de regarder le Christ en Croix d’une façon aussi détaillée que l’on regarde une belle œuvre d’art ou une belle photo que l’on apprécie énormément. Mais pour ce faire, il nous faut avoir de l’information, il faut avoir lu sur le sujet. Voici en capsules certains détails que l’on connaît peu. Et tant pis si vous trouvez ces détails scabreux… n’oubliez pas que vous ne devriez pas vous insurger contre ces détails car Jésus les a vécus… Et Il les a vécus par amour pour nous…

Concernant ces détails, saviez-vous que :

  • Les trous pour enfoncer les clous dans le bois de la Croix avaient été préparés à l'avance par les Romains. Il y a eu un hic toutefois rendu à la main gauche ( je crois ). Le trou avait été fait plus loin que là où Sa Main se rendait. Et qu'ont fait les soldats Romains ? Ils Lui ont démembré l'épaule en tirant sur son bras pour que Sa Main rejoigne le trou.

  • Quand les soldats ont cloué Sa Main droite, ils ont accroché un nerf. Or, pendant ses trois heures sur la Croix, un de ses doigts de cette Main bougeait sans cesse à cause du nerf fracturé.

  • Le clou pour clouer Ses Pieds un par dessus l'autre était d'au moins 61cm ( 2 pieds) de long. Il a fait l'effort de retenir son cri quand on a commencé à clouer. Et vous savez pourquoi ? Parce qu'Il savait que Sa Mère était proche et qu'il ne voulait pas l'attrister davantage.

  • Une fois donc cloué, les soldats ont élevé la Croix pour la mettre dans le trou prévu à cet effet. Sauf que la Croix était plus pesante qu'ils ne l'escomptaient. À leur première tentative, ils ont raté le trou et la Croix a versé vers l'avant, laissant Jésus en suspension prêt à frapper le sol.

  • Sa couronne d'épines faisait dégouliner du sang sur son visage et aussi dans ses yeux. À cause de cela, Il avait les paupières presque fermées et le sang lui brûlait les yeux terriblement.

  • Rares sont ceux qui ont vu des personnes ayant des difficultés respiratoires au point où ces personnes soulèvent et abaissent leur cage thoracique à chaque respiration d'une façon exorbitante. À les voir, on penserait que c'est leur dernière respiration à chaque fois. Eh bien, Jésus respirait ainsi à cause du positionnement de ses mains clouées.

  • Enfin, n'oublions pas que le sang coulait le plus de Ses Pieds à cause de la gravité. Et là encore, le clou avait luxé des nerfs si bien que ses orteils bougeaient toujours.

  • Eh bien, chers amis, si vous devez détourner des pensées qui vous viennent de votre imagination, en regardant la Croix avec tant de détails, n'ayez crainte, vous la regarderez aussi intensément que les mauvaises pensées pouvaient être intenses dans vos fragilités.

    Et n'oubliez pas aussi que c'est ce Jésus que vous allez prendre à la Messe. Comprenez-vous l'adoration qu'on Lui doit après tout ce qu'Il a fait pour nous ?

    Terminons avec une belle note : comment je m'endors !

    Je n'élaborerai pas ici car vous avez le récit détaillé ici de l'enfance de Marie. Disons que de sa naissance jusqu'à l'âge de trois ans, la petite Marie Très Sainte vivait chez ses parents, Anne et Joachim. À trois ans, elle s'en alla au couvent des jeunes filles au Temple de Jérusalem. Elle y resta jusqu'à l'âge de 14 ans où elle fut promise en mariage à Joseph.

    Elle retourna donc chez elle, ses parents étaient décédés. Marie avait appris au couvent que les autorités avaient exproprié la moitié de la cour du domicile paternel. Marie avait perdu ainsi sa petite source d'eau vive qu'il y avait au fond de sa cour. Petite, elle s'y tenait souvent. Elle aimait bien y être. C'était une triste nouvelle pour elle lorsqu'elle avait appris cela.

    Mais que fit le promis Joseph ! Il quitta Jérusalem avant Marie et s'empressa d'aller au domicile d'origine de Marie. Il ré-ouvrit la maison, il fit le grand ménage de la maison et devinez quoi ? Habile de ses mains, il lui créa une petite source d'eau vive au fond de sa petite cour !

    C'est mon bon plaisir et, aussi, c'est une source assurée de bien dormir en paix de m'imaginer Marie, sous un petit toit rudimentaire au-dessus de la « source de Joseph » allant puiser de l'eau avec son petit seau. Parfois je me l'imagine à y demeurer et je me dis : « Elle doit être certainement en train de remercier Dieu de cette belle création qu'est l'eau ». D'autres fois, je me l'imagine transporter son seau d'eau à son petit jardin. Car, le saviez-vous, Marie avait un tout petit jardin rempli de plantes exotiques, même pour l'endroit. Elle les collectionnait et Elle avait le pouce super vert !

    Plus tard, quand Jésus aura entrepris Sa vie publique, Il viendra visiter Sa Mère entre deux trajets apostoliques. Dans la cour, il y avait un long banc droit en bois accoté contre le mur de la maison. Une fois que ses Apôtres avaient trouvé à dormir soit chez de la parenté, des amis ou même dans l'atelier de travail de Jésus, Marie et Jésus se retrouvaient seuls à la tombée de la nuit à placoter ensemble sur ce banc. Des colloques d'amour entre eux mais aussi, et surtout de Marie, des questions et des appréhensions... surtout à propos de Judas...

    Conclusion

    Plus on connaît, plus on aime et plus on a de détails pour nourrir notre imagination à un point tel que notre imagination n'a plus de place à offrir à l'autre !

    Je n'ai rien inventé de tout ce que vous venez de lire. C'est tiré de l'oeuvre de Maria Valtorta. Et ne me dites surtout pas qu'elle n'est pas reconnue par l'Église : comment les Francs-maçons Vaticanais pourraient bénir cette lecture, eux qui haïssent Marie à mourir ? Soeur Teresa a dévoré cette oeuvre et que Pie XII (avant Vatican II, tiens, tiens) a dit : « Ceux qui liront, comprendront ».

    Marie d'Agreda, avec ses trois tomes intitulés la Cité Mystique, fut également une bonne source d'inspiration pour ce texte.

    Allez maintenant... Que Dieu soit avec vous. Il vous sera plus facile, je l'espère, de chasser les mauvaises pensées qui sont semées par le « deux de pique » et j'espère aussi que vous pourrez mieux dormir...



    Aucun commentaire:

    Publier un commentaire