dimanche 22 janvier 2017

Le Pape reviendrait-il à ses sens ?
Mais il parle d'Hitler dans l'entrevue !
Ah ! Mais quel hasard !


Se pourrait-il que :
« Celui qui le dit,
c'est celui qui l'est ? »

« Attendons pour juger Trump »




Thomas D. Williams, Ph.D
Professeur d'éthique, diplômé en économie, en philosophie et en théologie. Mixologue amateur et Sommelier certifié. Chercheur permanent au Centre d'éthique et de culture de l'Université Notre-Dame. Breitbart Rome Bureau Chef.

SOURCE : Breibart
Le 22 janvier 2017

Dans une interview accordée au journal phare de l'Espagne, le Pape François a mis en garde contre les jugements imprévus à l’égard du Président Donald Trump, soulignant qu'il méritait qu’on lui donne une chance de se prouver.

L'intervieweur du quotidien espagnol El País a déclaré au Pape que « le monde entier est tendu » sur l'élection du Président Trump, en le qualifiant de xénophobe rempli de « haine envers les étrangers ».

Le Pape a dit que le nouveau Président méritait d'être jugé par ses actions, non pas par des « prophéties » de ce qu'il peut ou ne pas faire.

« Je pense qu'il faut attendre et voir » a dit François. « Je n'aime pas me précipiter ni juger les gens prématurément. Nous allons voir comment il agit, ce qu'il fait, puis je me ferai une opinion.

Le Pape a dit qu'il est « très imprudent » d'avoir peur de quelque chose qui pourrait arriver. « Ce serait comme si les prophètes prédisaient des calamités ou des surprises inattendues qui ne se produisent pas. Nous verrons. Nous allons voir ce qu'il fait et ensuite nous évaluerons » a-t-il dit. « Je préfère attendre et voir ».

L'intervieweur, Antonio Caño, a poussé le Pape plus loin, lui demandant s'il n'était pas « inquiet des choses que vous avez entendues jusqu'à présent ».

« J'attends. Dieu a attendu longtemps pour moi, avec tous mes péchés ... » a répondu François.

Les paroles du Pape ont fait écho à une récente entrevue avec l'Archevêque de Vienne, le Cardinal Christoph Schönborn, qui a également conseillé de ne pas se précipiter sur des jugements négatifs de Trump, en le comparant à Ronald Reagan, qui s'est avéré être un grand président.

Demandé pour ses impressions sur l'élection de Donald Trump, le Cardinal Schönborn a noté que lorsque Ronald Reagan a été élu en 1980 « beaucoup ont secoué la tête » et il s'est avéré qu'ils avaient tort ». « Bon Dieu, un acteur de Californie ! » ont-ils dit.

« Et Reagan a certainement été l'un des meilleurs Présidents que les États-Unis n’ont jamais eu. Ainsi, vous ne devriez pas être trop rapide à juger » a-t-il conseillé.

Dans la longue interview de vendredi à El País, on a aussi demandé au Pape François s'il était préoccupé par la propagation d'un populisme à travers le monde qui capitalise sur les « craintes des gens » et prêchant « un message de haine ».

François a distingué entre un bon populisme de base où le peuple constitue les « protagonistes » et un culte de la personnalité où une figure charismatique comme Hitler s'élève au pouvoir et est accueilli comme une figure de sauveur.

Ce dernier peut être très dangereux, a-t-il dit.

Le risque, dit François, c'est qu'en temps de crise nous manquions de jugement et que les gens commencent à penser : « Cherchons un sauveur qui nous restitue notre identité et défendons-nous avec des murs, des barbelés ou quoi que ce soit des autres personnes qui peuvent nous voler notre identité ».

« Et c'est une chose très grave » dit-il. « C'est pourquoi j'essaie toujours de dire : parlez-en entre vous, parlez-en les uns les autres ».

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