samedi 14 janvier 2017

Amoris Laetitia

Edward Peters frappe dans le mille
« Qu'en est-il du Canon 915 ? »





Écrit par Michael Matt | Éditeur

SOURCE : The Remnant
Le 11 janvier 2017




Edward Peters est un avocat Américain spécialisé en Droit Canon et conseiller auprès de la Signature Apostolique, la Cour Suprême du Vatican.










Pour mieux comprendre le texte...
Voici les définitions des deux Canons mentionnés

Can. 915 - Les excommuniés et les interdits, après l'infliction ou la déclaration de la peine et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion.

Can. 916 - Qui a conscience d'être en état de péché grave ne célébrera pas la Messe ni ne communiera au Corps du Seigneur sans recourir auparavant à la confession sacramentelle, à moins d'un motif grave et qu'il ne soit dans l'impossibilité de se confesser; en ce cas, il n'oubliera pas qu'il est tenu par l'obligation de faire un acte de contrition parfaite, qui inclut la résolution de se confesser au plus tôt.




L'extrait qui suit est tiré d'un article publié par Cruxnow.com et écrit par l'avocat en Droit Canon Ed Peters, intitulé : « La conscience ne peut pas être l'arbitre final sur qui peut accéder à la Communion » :

« Amoris Laetitia, ne mentionnant jamais les Canons 915 ou 916, semble penser qu'un certain processus de « discernement » pastoral ou « d'accompagnement » peut conduire les Catholiques divorcés et remariés, même ceux qui ne sont pas engagés dans une relation de continence, comme il convient à toutes les personnes non mariées, au point où, s'étant assurées par elles-mêmes qu'elles ne péchaient pas, s'approcheront de la Sainte Communion et le ministre de la Communion, quel que soit le statut public objectif de celui qui veut communier, doit la leur donner ».

« En d'autres termes, le Canon 915, la norme centrale, historiquement incontestée et canoniquement sans ambiguïté qui contrôle les décisions des ministres de l’Eucharistie pour distribuer la Sainte Communion dans de tels cas, est tout simplement ignorée ».

« C'est le refus omniprésent et ferme de presque tous les « partisans d'Amoris Laetitia » ( je déteste le terme, mais il économise du temps ) de faire face carrément à l'ancienne tradition derrière et à l'interprétation sans ambiguïté du Canon 915 qui condamne pratiquement toutes les préventions d'Amoris Laetitia jusqu'à présent à leur inutilité au mieux et à des désastres pastoraux et même doctrinaux au pire. On ne peut discuter de façon cohérente de la réception de la Sainte Communion par des Catholiques divorcés et remariés tout en ignorant le texte clair du Canon 915.

COMMENTAIRE REMNANT : Il n'y a aucun argument valide et cohérent soutenu pour défendre le vice de forme fatal d'Amoris Laetitia — à savoir que, dans quelques cas, le mariage est dissoluble et / ou l'adultère public et / ou la bigamie peuvent être bénis par l'Église. Ce que nous avons ici, ce sont des Catholiques tièdes qui, pour l'essentiel, se fichent de l'enseignement du Christ et des enseignements infaillibles de l'Église lorsque ces enseignements s'opposent à leur opinion personnelle sur la manière dont les choses doivent être. Selon eux, rien n'est « fixé dans le béton », en d'autres termes, et tout doit évoluer — même le Christ.

Au lieu d'un argument réellement fondé, les défenseurs d'Amoris Laetitia VEULENT ce changement à l’enseignement de l'Église sur l'indissolubilité du mariage au point de rejeter les Paroles de Jésus-Christ. Pourquoi ? Parce que ça rend la vie beaucoup plus facile quand nous nous abandonnons tous au monde, à la chair et au diable. Et, en outre, le fait de s'opposer serait de devenir pleinement Catholique, une transition pour laquelle la plupart d'entre eux sont mal préparés. Mais ne vous y trompez pas : ils ne manquent pas l’argumentation faite par le Cardinal Burke quand il s'agit de la faille fondamentale dans Amoris Laetitia ... ils l'ignorent tout simplement.

L'Église Catholique est de fait aujourd'hui grouillante de Protestants pour qui le Code du Droit Canonique, les Catéchismes de l'Église Catholique, les enseignements infaillibles de l'Église, la Doctrine, les Dogmes et la réitération des enseignements constants et magistériels des Papes de Pierre à Benoît XVI — ne signifient rien ou peuvent évoluer ou DOIVENT évoluer au fil du temps... et, en tout cas, ne sont plus applicables au monde moderne et à son ensemble de problèmes modernes « sophistiqués » — problèmes que le Christ lui-même ne prévoyait pas quand Il a dit que « tout homme qui répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère ». C’est une « rigidité » que les néo-Catholiques ne sont plus prêts à accepter.

L'Église, nous disent-ils, a échoué misérablement au département de la miséricorde pendant 2 013 années, et c'est pour cette raison que Christ le Juge doit se prosterner devant François le Miséricordieux. Ce n'est rien de moins qu’un blasphème, bien sûr, et pourtant c'est ce « non serviam » [ Note : C’est satan qui a dit à Dieu cette expression qui signifie « Je ne Te servirai pas » ] pernicieux qu'on fait courir comme un « argument » pour défendre Amoris Laetitia.

Le fait même que tant de Catholiques aujourd'hui refusent de s'exercer à l'Ordre Moral fondamental — et aux Sacrements — détruisant la nature d’Amoris Laetitia est en soi une preuve qu'ils ont perdu la Foi ( s'ils l'ont jamais eue ) et que l'Église d'aujourd'hui souffre d'une crise de Foi sans précédent.

Félicitations aux magnifiques personnes d’exceptions, telles que M. Peters, pour avoir le courage de défendre la Vérité de Jésus-Christ Notre Roi dans cette arène de chaos spirituel et moral qui est la « Communauté Chrétienne Catholique » moderne.

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