vendredi 1 avril 2016

Mensonge ou erreur

à la Maison Pontificale

Le Père Cantalamessa ment sur Luther






par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 31 mars 2016

Il est connu comme le prédicateur de la Maison Pontificale, une position à laquelle il fut nommé en 1980. Mais je préfère le considérer comme étant l'Hérétique de la Maison Pontificale, comme mes précédents articles sur cette personne l’ont démontré.

Et les hérésies continuent à venir. Lors du dernier Vendredi Saint, Cantalamessa a prononcé un sermon à la Basilique Saint-Pierre qui semble partie intégrante de la campagne insensée du Vatican pour « commémorer » la Réforme, aboutissant à une liturgie conjointe avec des ministres Luthériens en Suède l'année prochaine à laquelle François participera — encore un autre signe de la « désorientation diabolique » dans la hiérarchie supérieure dont Sœur Lucie a averti à plusieurs reprises.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Dans son sermon du Vendredi Saint donc, Cantalamessa a prononcé cette bourde en éloge à l'hérésiarque Martin Luther :

« La ‘justice de Dieu’ est celle par laquelle sont justes les hommes que Dieu justifie par sa grâce, exactement comme ‘le salut du Seigneur’ » [voir St-Augustin Salus Domini 3 : 9] » est celui par lequel le Seigneur nous sauve ». En d'autres termes, la justice de Dieu est celle par laquelle Dieu fait de ceux qui croient en Son Fils Jésus et qui les rend acceptables pour Lui. Il ne promulgue pas la justice mais Il rend les gens justes ».

« Luther a le mérite de ramener cette vérité à la surface alors que son sens avait été perdu au cours des siècles, du moins dans la prédication Chrétienne, et c’est par-dessus tout la raison pour laquelle le Christianisme est redevable à la Réforme dont le cinquième centenaire sera fêté l'année prochaine ....»

Cela est tout simplement un mensonge scandaleux qui tente non seulement de blanchir l'une des erreurs remarquables de Luther, mais qui ose aussi donner le crédit hérésiarque pour cette même vérité qu’il a niée mais que l'Église n'a jamais cessé de défendre. Car ce fut Luther qui a répandu l'erreur d’une simple justice « imputée » du Christ par qui, comme le Catholic Encyclopedia l’explique en citant la formule luthérienne :

Le Christ ne nous impute plus nos péchés, mais nous examinera et nous traitera comme si nous étions vraiment justes et saints bien que, dans notre moi intérieur, nous restions les mêmes pécheurs comme avant. Cf. Solide. Déclar. III, sec. 15 : « Par l'obéissance au Christ par la foi, les justes sont déclarés et réputés tels bien qu’en raison de leur nature corrompue, ils sont encore et demeurent pécheurs aussi longtemps qu’ils revêtent ce corps mortel.

Le contraste entre les doctrines Protestante et Catholique devient ici très frappant. Car, selon l'enseignement de l'Église Catholique, la justice et la sainteté que la justification confère, bien que donnée par Dieu comme cause efficiente (causa efficiens) et méritée par le Christ comme cause méritoire (causa meritoria) devient une qualité sanctifiante intérieure ou cause formelle (causa formalis) dans l'âme elle-même, ce qui la rend vraiment juste et sainte aux yeux de Dieu. Dans le système Protestant, cependant, la rémission des péchés n’est pas un réel pardon, ce n’est pas une élimination de la culpabilité. Le péché est simplement masqué et caché par les mérites imputés du Christ ; Dieu n’impute plus le péché alors que, dans la réalité, le péché continue sous le couvert de son existence misérable jusqu'à l'heure de la mort.

Luther a inventé sa doctrine pour justifier sa propre vie gravement peccamineuse, y compris la violation de ses vœux sacerdotaux et son « mariage » à une religieuse, Katherine von Bora. Tourmenté par la culpabilité, Luther a simplement déclaré que, sur la base d’une « foi fiduciaire » dans le Christ, le Christ impute sa justice au pécheur malgré la poursuite dépravée de son existence de pécheur.

Luther pouvait ainsi se vanter de son propre péché : « À la maison, j’ai du bon vin et de la bonne bière et une belle femme ou (Dois-je dire) Seigneur ». Pour cette question, nous n’avons rien d'autre que François qui déclare : « Ai-je confiance en Christ ? Est-ce que je me glorifie de la Croix du Christ ? Est-ce que je me vante également de mes péchés, en ce sens ? » — Une lecture manifestement fausse de la déclaration de Saint Paul qui « préfère bien plutôt se vanter de ses « faiblesses » afin que la « Puissance du Christ étende Sa protection sur lui. (2 Cor. 12 : 9) ».

Aujourd'hui, l'erreur de Luther se dit par le slogan « une fois sauvé, toujours sauvé » prononcé par les Protestants qui pensent que la contraception, le divorce et le remariage et d'autres péchés graves ne peuvent pas leur faire perdre le salut éternel parce qu'à un moment donné, ils ont « accepté Jésus » ou « sont venus à Jésus ».

Le Concile de Trente anathématisa l'hérésie de Luther concernant une justice simplement « imputée » mais Cantalamessa prétend maintenant que Luther n'a non seulement pas épousé son hérésie mais a plutôt « redécouvert » son véritable enseignement, à savoir : un pécheur qui est justifié par la grâce devient vraiment juste en son intérieur aussi longtemps qu’il persévère dans la grâce et il n’est pas simplement « déclaré » juste en vertu des mérites du Christ.

Que pouvons-nous dire lorsque le « prédicateur à la Maison Pontificale » ne tarit pas d'éloges sur le pire hérétique dans l'histoire de l'Église, tristement célèbre pour sa dégénérescence morale, pour ses sales paroles, sa haine de la Messe, de la papauté et de l'Église Catholique elle-même ? Que pouvons-nous dire quand le Pape, en écho apparemment à l'erreur de Luther, se propose d'aller en Suède pour « commémorer » la vie du destructeur dont les hérésies ont fait éclater l'unité de la Chrétienté? Nous pouvons dire que nous sommes témoins de l'accomplissement du Troisième Secret de Fatima.

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