dimanche 26 juillet 2015

Dévoilement de la partie non dévoilée

Troisième Message de Fatima



Oui mais sommes-nous certains de son authenticité ?
Voyez vous-mêmes le contexte et faites votre propre idée...

À l'automne 1996, peu de temps avant de présenter mon livre « Une partie de massacre de l’ONU ? » à Brescia, je demandai au P. Luigi Villa ce que je devais répondre si quelqu'un me questionnait au sujet du « Troisième Secret » de Fatima en relation avec la présentation du texte de mon livre. Le Père Villa me présenta alors « Le Secret de Fatima » tel qu’il a été publié, en 1963, par le magazine allemand « Neues Europa » à Stuttgart, et m'a dit : « Si vous prenez le texte du « Troisième Secret » de Fatima écrit par Lucie et que vous y ajoutiez ou supprimiez une seule virgule, vous aurez créé un « faux ». Maintenant, ce texte, publié par « Neues Europa » est près de trois fois plus long que le texte original du « Troisième Secret » et il peut définitivement être appelé un « faux ». Mais un texte clairement « faux » peut contenir des phrases individuelles appartenant au texte original ».

À ce moment-là, il a ouvert devant mes yeux les pages du document et m’a souligné, une par une, les phrases qui étaient contenues dans le texte original du « Troisième Secret » écrit par Lucie. Quelques années plus tard, je suis revenu sur ce sujet en demandant au Père Villa : « Comment a fait « Neues Europa » pour en arriver à avoir ce texte sur le « Troisième Secret de Fatima ? »

Le Vatican, qui avait tout lu le message de Fatima, craignait pour sa réalisation presqu'immédiate à cause des essais nucléaires multiples qui se pratiquaient à l'époque.

Le Vatican se résolut donc d'envoyer le Message de Fatima aux grandes puissances nucléaires afin de les dissuader. Mais le Vatican « enroba » le Message original. Le Père Villa identifia les phrases du message authentique à l'auteur de cet article. Le Père Luigi Villa était un fils sprituel de Padre Pio.


Le Père n'a pas répondu directement à ma question mais il a dit : « Le Cardinal Ottaviani a écrit ce document diplomatique. Il fut contacté plus tard par « Neues Europa » pour savoir s’ils pouvaient publier le texte. Le Cardinal Ottaviani a répondu par l'affirmative.

« Le 13 mai de l’an 2000, étant à Fatima pour la béatification des deux petits bergers, Francisco et Jacinta Marto, Jean-Paul II a annoncé la publication imminente du « Troisième Secret » de Fatima. Le 26 Juin 2000, le Vatican publiait un texte de quatre pages écrit par Lucie sur le « Troisième Secret » de Fatima accompagné d’une présentation signée par l’Archevêque Tarcisio Bertone, Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ainsi que d’une interprétation du « Secret ». Cette interprétation inclut la lettre de Jean-Paul II à Sœur Lucie, l’allocution donnée à Fatima par le Cardinal Angelo Sodano, le 27 avril 2000, et un commentaire théologique du Cardinal Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi.


Deux jours plus tard, lors d'une conférence de presse sur le Troisième Secret, Mgr. Bertone a fait une déclaration étonnante qui se terminait ainsi : « ... Le secret n'a rien à voir avec l'apostasie liée au Concile, ni au Novus Ordo ( la messe traditionnelle ) ni aux Papes conciliaires selon ce qui a pu être affirmé par les Fondamentalistes [Traditionalistes] depuis des décennies. Pour ce seul fait, ça valait la peine de révéler le Secret ».

Le « Troisième Secret » qui fut révélé consiste en la « Vision » des trois bergers afférant à l’« Évêque vêtu de blanc, qui monte au sommet de la montagne et s’agenouille au pied d'une grande croix et qui est tué par un groupe de soldats ...

« Ces tentatives douloureuses de Jean-Paul II, du Secrétaire d'État, le Cardinal Angelo Sodano et du Cardinal Tarcisio Bertone de relier le « Troisième Secret » avec la tentative d’assassinat du Pape Jean-Paul II sur Place Saint-Pierre, le 13 mai 1981, tentatives qui ont également été approuvées en 1981 par le Cardinal Ratzinger qui, dans une entrevue le 19 mai 2000 à Orazio La Rocca de « Le Repubblica » où il a déclaré à la fin de l'interview : « Le contexte entre la tentative d’assassinat et le « Troisième Secret » est évident, il existe dans les faits ! »

Devant cette fraude manifeste, la presse a explosé : « Il Messaggero » , « Le Repubblica », « La Stampa » ... et, le 17 mai 2000, « Le Figaro » publiait l'indignation d'un certains Elichar Alesne exprimant clairement le sentiment général : « Il faut vraiment être complètement dans l'ignorance de l'histoire de Fatima pour croire à la la version du « Troisième Secret » que Sa Sainteté, le Pape Jean-Paul II, nous a donnée le 13 mai ... »

Le même Jean-Paul II, cependant, à Fulda, en Allemagne, en novembre 1980 parlait différemment à ceux qui l’ont questionné à propos du « Troisième Secret » de Fatima. Il a dit : « ... Comme à d'autres occasions dans le passé où l'Église renaquit du sang versé, ce ne sera pas différent cette fois-ci (...). »

Puis, au sujet du contenu du « Troisième Secret » le Pape a ajouté : « Ça devrait être suffisant à tous les chrétiens de savoir ceci : « Quand vous lisez que les océans inonderont des continents entiers que, d'un moment à l'autre, des millions de personnes périront soudainement… si vous savez cela, il n’est pas vraiment nécessaire de demander la publication de ce « Secret ».



Mais où sont ces paroles dans le document présenté par le Vatican, le 26 Juin 2000 ?

Les paroles de Jean-Paul II, à Fulda, ont été enregistrées par le magazine « Vox Fidei » !

En 2006, il y avait une explosion avec le cas du « Quatrième Secret de Fatima » qui a culminé avec la publication de l'ouvrage : « Le Troisième Secret de Fatima publié par le Vatican est un faux. Voici les preuves ... » par Laurent Morlier et aussi par le livre d’Anthony Socci : « Le quatrième secret de Fatima » dont la rédaction a été motivée par les déclarations faites par Mgr Capovilla sur l’existence de ce « Quatrième Secret », c'est à dire la confirmation de l’existence d'une petite feuille sur laquelle Lucie a écrit le « Troisième Secret » de Fatima.

À ce moment-là, je demande au Père Villa s’il pouvait faire la lumière sur cette question, mais il m'a dit que c’était juste une révélation privée et, donc, que ce n’était pas matière de foi. Je n’ai pas insisté.

En 2009, quand je collaborais à la préparation de l’édition du livre : « Paul VI béatifié ? » nous avons travaillé sur des textes en appendice qui rapportaient les Apparitions de Notre-Dame du Bon Succès à Quito, de Notre Dame de La Salette et de Notre-Dame de Fatima. Le dernier texte qui y était présenté était lié au « Troisième Secret » de Fatima. J’ai pris alors le document publié par « Neues Europa » et j’ai transcrit les phrases que le Père Villa avait indiqué comme étant les phrases figurant dans le document original de Lucie. J’ai imprimé ce texte et je l’ai remis au Père Villa pour son approbation. Quelques jours plus tard, le Père m’a redonné le texte en me disant : « Il est correct ! »

L'édition anglaise du livre « Paul VI béatifié ? » alla sous presse. On retrouve aux pages 352 et 353 de ce livre toutes les phrases que le Père Villa m’avait indiquées comme étant présentes dans le « Troisième Secret » de Fatima, tel qu’écrit par Lucie sur une seule feuille de papier.

Le 11 mai 2010, pendant le vol vers Fatima, le Pape Bénédict XVI a répondu à une question sur le« Troisième Secret » de Fatima, contredisant ouvertement la version officielle du Vatican de l’An 2000 en indiquant que la Consécration de la Russie avait déjà été faite et que la prophétie du Troisième Secret avait été mis à son terme avec la tentative d’assassinat de Jean-Paul II en 1981.

Les paroles clés de Benoît XVI étaient : « Nous aurions tort de croire que le message prophétique de Fatima a été réalisé complètement. De plus, j’ai exprimé l'espoir que le Centenaire des Apparitions de 1917 puissent hâter l'accomplissement de la « Prophétie du Triomphe du Cœur Immaculé de Marie pour la Gloire de la Très Sainte Trinité ».

Cette phrase était une indication claire que la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie n'avait pas encore été faite tout comme le « Triomphe du Cœur Immaculé », la « Conversion de la Russie » et la « Période de paix » qui n’ont pas encore eu lieu malgré la déclaration du Vatican de l’an 2000 qui affirmait que la Consécration avait déjà été faite par Jean-Paul II le 25 Mars 1984.

Cette déclaration de Benoît XVI a confirmé la croyance générale des Traditionalistes Catholiques de la fraude perpétrée sur le monde par le Vatican en 2000. Le 11 mai 2010, Benoît XVI a également parlé du « besoin de la Passion de l'Église qui est reflétée naturellement dans la personne du Pape » et il a donc annoncé des souffrances pour l'Église, précisant que ces souffrances seraient d’origine non pas d’ennemis externes, mais du sein même de l’Église. Benoît XVI, de par ses propres paroles de l'année 2010, a mis la question du « Troisième Secret » de Fatima sous les projecteurs bouleversant la position officielle précédente du Vatican. Pourquoi Benoît XVI a-t-il fait de cette « volte-face » soudaine au sujet du « Troisième Secret » de Fatima ?

En 2011, en présence d'un ami et témoin, je me tenais devant le Père Villa et, en parlant lentement, je lui posai cette question :

« Père, vous souvenez-vous quand, dans le document du magazine « Neues Europa », vous m’avez indiqué les phrases qui apparaissaient dans le « Troisième Secret » de Fatima ? Vous rappelez-vous de ces phrases qui ont déjà été publiées en annexe de l'édition anglaise du livre « Paul VI béatifié ? »

Il a répondu : « Oui je m’en souviens ».

Je lui ai demandé : « Me confirmez-vous que, dans le texte du « Troisième Secret de Fatima » publié par « Neues Europa » en 1963, les phrases que vous m’avez montrées sont contenues dans le texte original du « Troisième secret » de Fatima écrit par Lucie ? »

Sans hésitation mais avec emphase, il me répondit : « Oui je le confirme ».

Peu de temps avant la mort du Père Villa, je suis revenu à nouveau sur ce sujet et lui ai demandé : « Père, que penseriez-vous si, un jour, je faisais un témoignage sur ce que vous m’avez dit et ce que nous avons déjà publié concernant le contenu du « Troisième Secret » de Fatima ? »

Calmement, il me répondit : « Vous pouvez le faire, s'il vous plaît, faites-le. »

« Le 15 Octobre 1963, environ trois ans après la date indiquée par Lucia dos Santos pour la diffusion par le Vatican du « Troisième Secret » de Fatima, le journal allemand de Stuttgart, « Neues Europa imprimait le texte du « Secret de Fatima » écrit par le journaliste Louis Emrich et présenté sous le titre : « L'avenir de l'humanité à la lumière de l'Accord de Moscou et des Révélations de la Mère de Dieu à La Salette et à Fatima ». Le texte, coulé par une indiscrétion diplomatique, aurait été envoyé, à des fins d'information seulement, par les Autorités du Vatican à celles de Washington, Londres et Moscou ayant pour considération qu’il était essentiel d’en arriver à un accord sur la cessation des essais nucléaires. Le même document identique a été publié dans « Le Saint-Anthony Herald » vol 15 du 15 mai 1975, par un groupe des fils spirituels du Serviteur de Dieu, nommément Padre Pio de Pietrelcina.

« En 1963, le magazine allemand « Neues Europa » révélait ce qui pouvait être une partie du contenu du « Troisième Secret » : « Les Cardinaux contre des Cardinaux et les Évêques contre des Évêques ». Nous savons ce que le Cardinal Ottaviani — qui avait lu le « Troisième Secret » — a dit lorsqu'on lui a demandé si l'article de « Neues Europa » pouvait être republié. Il répondit avec grande insistance : « Publiez-le en 10 000, 20 000, 30 000 exemplaires ! » Cette déclaration est encore plus surprenante parce qu'elle est venue du Cardinal Ottaviani, un homme avec une personnalité froide et réservée qui a toujours été assez sceptique à propos de la plupart des apparitions » (voir le Père Paul Kramer, « la Bataille Finale du diable », L'Association Missionnaire, Buffalo, New York -États-Unis, p. 213).

« Marco Tosatti écrit : « Père Mastrocola, directeur des brochures religieuses Saint Rita, demanda la permission au Cardinal Ottaviani de réimprimer les prédictions faites par « Neues Europa ». La réponse a été encourageante : « Faites-le, faites-le bien… Imprimez autant de copies que vous le désirez parce que Notre Dame désirait que cela soit annoncé dès 1960 » a dit le Cardinal gardien du « Troisième secret ».

Radio Vatican a également parlé de ce texte en 1977, à l’occasion du dixième anniversaire du voyage de Paul VI à Fatima. Le texte de « Neues Europa » a connu un grand succès et a même été réimprimé le 15 Octobre 1978 dans « L'Osservatore Romano ». (voir le Père Paul Kramer, « la Bataille Finale du diable », L'Association Missionnaire, Buffalo, New York -États-Unis, p. 213, note 18). Dans la présentation de l'article « Le Secret de Fatima » publié dans « Neues Europa » on lit :« L’ authenticité de ce document n'a jamais été démentie par le Vatican « .

Il n'y avait rien à réfuter de la part du Vatican parce que c’était le document qui se réfutait lui-même étant donné sa verbosité ; et il était trop étendu donc nécessairement faux ! Le « Code » écrit par le Cardinal Ottaviani pour le déchiffrer était cependant tout autre : il fallait reconnaître les phrases dans ce document qui constituent le « Troisième Secret » de Fatima !

À ce stade, il est utile de rappeler qu’en 1956, le Père Luigi Villa a reçu directement de Padre Pio l'engagement de consacrer sa vie entière à défendre l'Église du Christ des activités de la maçonnerie ecclésiastique. Cette nomination a été confirmée ensuite par un mandat pontifical du Pape Pie XII. C'était pour cette raison que, depuis de nombreuses années, le Père Luigi Villa a joué le rôle de Cardinal « espion » du Cardinal Ottaviani alors que ce dernier a été nommé par le Pape Pie XII pour former et informer le Père Villa sur les secrets de l'Église relatifs à son mandat papal.

Parmi les tâches secrètes qui lui furent confiées, pendant cette période, il y avait une mission d’aller voir Sœur Lucie de Fatima, avec une « lettre personnelle » du Préfet du Saint-Office, le Cardinal Ottaviani, l'autorisant à avoir un entretien avec la voyante. Le 3 Mars 1973, en entrant dans le bureau de l'Évêque de Leiria, le Père Luigi Villa a subi « la tactique habituelle utilisée par Paul VI à l'égard de tous ceux qui se sont opposés à son progressisme et qui ne pensait pas comme lui au sujet de Fatima. (...) L'évêque contacta Mgr Benelli, Pro-Secrétaire d'État, qui est allé consulter le Pape Paul VI. Après avoir reçu la réponse, l’Évêque de Leiria, se tourna vers moi et m'a dit très sèchement que, pour moi, il n'y avait aucune possibilité de rencontrer sœur Lucie sauf seulement de lui parler ».

Quand le Cardinal Ottaviani a été mis au courant de l'incident, il haleta et dit : « On me fait ça à moi ! .. le Préfet du Saint-Siège ! et sans même m’en dire un mot ! .. Je vais écrire bientôt « en haut » [le Pape] ! Dès que je vais avoir une réponse, je vais vous rappeler et je vous informerai à ce sujet ». (n « de Chiesa« . 356, décembre 2003, p. 14).

Pourquoi le Cardinal Ottaviani, qui avait déjà lu le « Troisième Secret » en 1960, envoyait-il le Père Luigi Villa voir Lucie pour une entrevue personnelle en 1973 ? Un jour, quand il me parlait de cette « aventure », le Père a dit ces paroles : « Avant que je ne parte, le Cardinal Ottaviani m'a dit : « Je suis certain qu’avec vous Lucie va parler ». De toute évidence, le Cardinal Ottaviani ne faisait pas référence au contenu du « Troisième Secret » qu’il connaissait déjà et il ne pensait même pas à la collecte de « certaines informations » d’auprès de Lucie, en envoyant un prêtre qui n'était déjà pas au courant du contenu du « Troisième Secret » de Fatima ! »



SOURCE : Novus Ordo Watch

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