lundi 8 juin 2015

Enfin une certaine justice dans l’affaire
des Frères Franciscains Immaculée

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agit aussi comme collaborateur principal du Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome.
Depuis plus de 37 ans que le Père Gruner ne se dédie qu'à une mission : que le Message de Fatima soit bien compris et accepté afin que le Pape et tous les évêques fassent la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie, ce qui apporterait, selon la Promesse de Marie Elle-Même, la Paix sur Terre pour un certain temps.
La paroisse du Père Gruner est le monde ! En effet, il gère plus de 5 différents sites Internet dont le plus populaire qui est 24/24 en vidéos directs à http://www.fatimatv.com

Enfin une certaine justice dans l’affaire
des Frères Franciscains Immaculée

par Christopher A. Ferrara

Le 18 février 2015

La justice ne pouvait pas être plus poétique : le bien nommé Père Fidenzio Volpi [ veut dire « renards » en italien ], l'homme de main du Pape François pour la persécution des Frères Franciscains de l'Immaculée (FFI), a été forcé de reconnaître sa diffamation dans une poursuite civile contre lui en vertu de la loi italienne. Volpi a commis de la diffamation dans une tentative d’écraser l'Ordre des Franciscains Immaculée pour pas plus de raison que ce dont il avait appelé auparavant cet Ordre comme étant une « dérive traditionaliste définitive » — c’est-à-dire l'attachement croissant de l'Ordre des Franciscains Immaculée à la liturgie latine traditionnelle et sa critique légitime de certains aspects du Concile Vatican II.

Voici les faits : dans l'impossibilité de trouver une base canonique valable pour persécuter ces Frères, Volpi a essayé d'inventer une raison après son affectation sur ce dossier, affirmant que le père Stefano Manelli, fondateur de l'Ordre, avait transféré des immeubles et d’autres biens appartenant à l'Ordre à des membres de sa famille dans un effort de passer à côté de la juridiction du Vatican. Ce fut un mensonge éhonté. Et, parce que le mensonge de Volpi a été mentionné publiquement dans une lettre, il a été poursuivi pour diffamation en vertu de la loi italienne. Les membres de la famille Manelli l’ont poursuivi pour défendre l'honneur de la famille. Ils ont gagné.

Pour éviter d'autres procédures, les avocats du Père Volpi ont négocié et Volpi a signé un accord en vertu duquel il doit payer 27 000 $ à la famille Manelli, il doit publier des excuses publiques sur les sites Internet qu’il opère et aussi des mêmes excuses dans une lettre circulaire aux Frères et Sœurs de l'Ordre et enfin — comme c’est savoureux — dans un communiqué de presse pour publication dans les journaux italiens. Tout cela devait être fait avant le 3 mars 2015.

L'humiliation de Volpi est complète et à juste titre. Et quelque soit sa crédibilité en tant que représentant du Pape François, elle est perdue à jamais. Et pourtant, l'opération de destruction de l'Ordre autrefois florissant continue selon la volonté d'un pape dont l’équipe de Relations Publiques, à la manière des politiciens, l’étiquette comme « le Pape de la Miséricorde et de la Compassion » — un thème promu avec empressement par un establishement mondial des média rempli d’espoir que François autorisera la démolition des remparts moraux de l'Église au prochain Synode en approuvant une « ouverture » aux « gays » et l'admission des adultères publics à la Sainte Communion.

Si on retourne en 1977, avant qu’il ait pris sa décision de consacrer son ministère sacerdotal à la propagation du Message de Fatima, le Père Gruner avait pensé entrer dans cet Ordre en raison de la possibilité qu'il offrait d’exercer un sacerdoce catholique traditionnel au milieu de ce qui faisait déjà rage comme révolution dans l'Église. La Providence lui a fait prendre un chemin différent, mais lui, tout comme l'Ordre des Franciscains Immaculée, il a souffert des accusations sans fondement et des persécutions cruelles à cause de sa propre « dérive traditionaliste ».

L’Ordre des Franciscains Immaculée, le Père Gruner et la Fraternité Saint-Pie X ont deux choses en commun : leur adhésion à la Foi dans son intégrité doctrinale et liturgique et leur soumission à la persécution à cause de cela. Il y a tout un monde de signification dans la phrase révélatrice du Père Volpi : « dérive traditionaliste définitive ». La Tradition est maintenant considérée comme une offense punissable par la garde révolutionnaire vieillissante mais encore régnante du « renouveau » imaginaire de Vatican II.

Nous pouvons nous réjouir du jugement que le Père Manelli, la famille Manelli, et les Frères ont obtenu ; c’est sans doute le fruit de tous les chapelets qui ont été priés pour eux. Pourtant, nous vivons encore au milieu d'une situation très semblable à celle décriée par Saint Basile le Grand pendant la crise ariane du 4ème siècle, quand même le Pape (Libère) a semblé s’être retourné contre le dogme de la Foi : « Une seule infraction est désormais punie vigoureusement, une observance fidèle aux traditions de nos pères. Pour cette raison, les religieux pieux sont chassés de leur pays et transportés dans des déserts. »

Cet état de choses incroyable est l'essence même du Troisième Secret de Fatima, qui se déroule devant nous aujourd'hui.

Le Pape François a ainsi décidé que tout religieux de cette communauté est désormais tenu de célébrer la liturgie selon le rite ordinaire : l’usage de la forme "extraordinaire" (rite de Jean XXIII, antérieur à la réforme de Paul VI), qui a été autorisé par Benoît XVI par le motu proprio Summorum pontificum, devra faire l'objet d'une autorisation explicite des autorités compétentes.

En clair, pas le droit de dire la messe Traditionnelle sauf avec permission même si Benoît XVI en a donné complètement la permission.

Donc Benoît XVI dit oui, François dit non sauf s'il y a permission. Quelle belle entente entre les papes !

ZENIT, 2 août 2013. Cliquez ici pour accéder à cette source

Aucun commentaire:

Publier un commentaire