samedi 27 juin 2015

Du Synode Bidon au Synode du Malheur

Préparez-vous à l’impact

Le Synode du Malheur
réintroduit clandestinement
la Proposition Kasper
au feuilleton du prochain Synode.

par Christopher A. Ferrara
Le 26 juin 2015

Depuis le début, le « Synode sur la Famille » a été exploité comme un forum au sein duquel les ennemis modernistes de la famille complotent et conspirent dans le secret ou le semi-secret afin de trouver un moyen de renverser la discipline pérenne de l'Église interdisant aux adultères publics — les « divorcés/remariés » ou les couples en « unions libres » — de recevoir la Sainte Communion. Les conspirateurs cherchent aussi à créer une « ouverture » aux « gays » et à leurs « unions ». Ils sont autorisés par François de faire avancer leur agenda sous le couvert d'adresses anonymes, créant ce que François appelle un « espace protégé » — ce qui signifie un endroit où ils peuvent comploter et conspirer contre l'Église sans avoir à révéler leurs noms aux fidèles Catholiques.

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Mais les objectifs des conspirateurs, même si nous n’avons pas leurs noms, sont mentionnés dans le rapport de mi-parcours révoltant que François a ordonné de publier et de diffuser aux évêques du monde entier alors même que la majorité des Pères Synodaux l’ont rejeté en octobre dernier. Nous y trouvons une proposition d'admettre les adultères publics à la Sainte Communion sur une base de « cas par cas » — signifiant, bien sûr, dans tous les cas une fois que les exceptions sont permises — avec des éloges pour l’« orientation » des homosexuels qui, selon ce document honteux, trouvent un « soutien précieux » dans leurs « unions homosexuelles ».

Ce qui a été appelé à juste titre un Synode Bidon, il serait maintenant plus approprié de l’appeler le Synode du Malheur pour le malheur qui en résulterait à l'Enseignement moral de l'Église si la deuxième session, qui approche à grands pas, en partie composée de ces sorciers subversifs, réussit à surpasser l'opposition conservatrice dominante des prélats d’Afrique, de Pologne, de certaines parties de l'Italie ainsi que les Cardinaux Burke et Pell.

En fait, le Synode du Malheur continuera de présenter la « proposition Kasper » afin de détruire la doctrine sur l'indissolubilité du mariage qui a été défendue par Jean-Paul II même au paragraphe 84 de Familaris Consortio, qui interdit aux adultères publics l’accès à la Communion. La proposition diabolique a été subtilement réemballée au paragraphe 123 de l'Instrumentum Laboris (document de travail) pour la deuxième session.

Le contexte du paragraphe 123 recherche une « voie pénitentielle » pour les adultères publics afin de recevoir la Communion, comme si l'Église ne possède pas déjà une « voie pénitentielle » : en faisant une bonne confession, en promettant de mettre fin aux relations adultères, et de vivre sans ces relations sous le même toit si nécessaire à cause des enfants. Toutefois, au lieu de cela, le Synode du Malheur entretiendra l'idée énoncée à l'alinéa 123 (traduction par Rorate Caeli) :

D'autres, en ce qui a trait à la voie pénitentielle, se proposent de faire une démarche de clarification et d'une nouvelle direction accompagnés par un prêtre délégué après avoir connu l'échec. Cette démarche devrait conduire l'intéressé à un jugement honnête de son propre état, au cours duquel le même prêtre peut en arriver à une évaluation sur la manière de faire usage du pouvoir de lier et de délier la situation d'une manière appropriée.

De qui les conspirateurs qui infestent le Synode du Malheur pensent-ils rire ? Dans un langage simple, cette proposition, si adoptée, signifierait que tout curé pourrait absoudre tout couple vivant dans un état d'adultère continu de péché mortel et les admettre à Communion et ce, sans aucun changement dans leur manière de vivre en adultères, après une « évaluation » qui ne serait rien de plus que la permission de continuer à pécher mortellement tout en recevant le Saint-Sacrement.

Nous devons nous rappeler que François lui-même a personnellement accordé à deux femmes — Jacqueline Lisbona et Claudia Garcia Larumbe — sa « permission » personnelle de faire précisément ce que ce paragraphe 123 permettrait partout dans l'Église : à savoir prendre part à la Sainte Communion tout en vivant en état d’adultère. Nous devons aussi nous rappeler que c’était François qui a promu la proposition Kasper en premier lieu en invitant celui-ci à s’adresser à la réunion préparatoire du Synode au cours de laquelle il fut le seul présentateur.

Le Synode du Malheur approche. Nous devons prier le Saint-Esprit qu’il protège l'Église de cette parodie que François a conçu et mis en branle, là où les Conservateurs vont débattre avec les Modernistes sur l'opportunité de détruire l'édifice moral de l'Église.

Notre-Dame de Fatima, intercédez pour nous !

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