vendredi 20 janvier 2017

Le Cardinal Parolin
Diplomate du Nouvel Ordre Mondial



par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 20 janvier 2017



Que faisait le Cardinal Parolin à la réunion du Forum Économique Mondial à Davos, en Suisse ? Pourquoi a-t-il participé à un rassemblement au cours duquel George Soros et de nombreux autres globalistes ont déploré Brexit, l'élection de Donald J. Trump comme Président des États-Unis, la montée du nationalisme contre l'immigration illimitée et d'autres signes alarmants où les masses incultes commencent à donner des coups de pied contre l'aiguillon du Nouvel Ordre Mondial (NOM) ?

La réponse, tout simplement, est que Parolin est l'un d'entre eux. Il était là pour faire ce que chaque Secrétaire d'État du Vatican a fait depuis la « réforme » de la Curie Romaine sous le règne de Paul VI : travailler pour intégrer l'Église Catholique dans le Nouvel Ordre Mondial (NOM) tout en déclarant la reddition inconditionnelle de l'Église Militante.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Dans une discussion vidéo avec Philipp Rösler, Directeur Général du Forum Economique Mondial, Rösler a commencé par lécher les bottes du Cardinal avec la question de savoir si, sous François, le Vatican vivait maintenant l'« Âge d'or de la diplomatie Vaticane ».

Naturellement, la réponse est « oui ». Et, bien sûr, la raison, a dit Parolin, en est « la personnalité du Pape François ». La « personnalité du Pape François » semble s'être étendue comme une supernova si bien que rien de l'Église Catholique ne soit plus visible. Il y a juste la personnalité du Pape François.

François, a poursuivi Parolin, « a pris un très grand rôle de leadership dans les enjeux mondiaux du monde actuel. Et il est reconnu comme tel, comme un leader mondial ... ce qui était très clair dans le processus du changement climatique... »

On peut se demander : qu'est-ce que le changement climatique a à voir avec le rôle du Vicaire du Christ comme chef terrestre de l'Église Catholique, la seule arche du salut ? À peu près autant que les trois objectifs de la diplomatie Vaticane que Parolin a déclaré que François a formulés pour le Secrétariat d'État du Vatican :

« Lutter contre la pauvreté »
« Construire des ponts. Le mot d’ordre est dialogue ... dialogue, dialogue... »
« Atteindre la paix dans de nombreuses situations... »

En tant qu'acteur du Nouvel Ordre Mondial, Parolin a naturellement dû louer l'Union Européenne corrompue, décadente et en effondrement : « L'unité Européenne a apporté un grand avantage au Continent Européen ; nous ne devons pas oublier que ... en premier lieu, les 60 ans de paix après la dévastation de la Première et de la Seconde Guerre Mondiales et les avantages découlant de la libre circulation des personnes et des idées à travers le continent x.

La conception Catholique de la paix n'est pas seulement une absence de conflit armé et certainement pas la « libre circulation des personnes et des idées ». La conception Catholique de la paix est ce que Saint Augustin a appelé la « Tranquillitas ordinis ». En voici sa description :

« La tranquillité de l'ordre qui naît dans les sociétés où les hommes, justifiés par la grâce divine, vivent leur vie et ordonnent leurs affaires sociales selon la loi éternelle et la loi naturelle par laquelle l'homme participe rationnellement à la loi éternelle quand il agit correctement et s'abstient de toute malfaisance. La mission même de l'Église est de promouvoir la tranquillité de l'ordre en faisant des disciples de toutes les nations car il n'y a pas d'autre moyen d'apporter la vraie paix à un monde déchu ».

Donnant un exemple pour l'époque de ce que devrait être la diplomatie Catholique, le Pape Benoît XV, successeur de Saint Pie X, a imploré le monde en 1914 d’éviter l'horreur de la guerre en retournant à la voie de l'Évangile :

« Notre Seigneur Jésus-Christ descendit du ciel précisément pour rétablir parmi les hommes le règne de cette paix, détruite par la jalousie de Satan, Notre-Seigneur Jésus-Christ ne voulut pas d'autre fondement .pour cette restauration que celui de la charité. De là ces recommandations si souvent répétées: Mandatum novum do vobis, ut diligatis invicem; Hoc est praeceptum meum, ut diligatis invicem; Haec mando vobis, ut diligatis invicem; comme s'il n'avait pas d'autre charge ni d'autre mission que d'amener les hommes à s'aimer les uns les autres ».

Alors que la Première Guerre mondiale éclate sur la scène Européenne — les belligérants (à l'exception de l'Autriche Catholique) ignoreraient sa proposition pour la paix — Benoît XVI a noté l'ironie d'une situation qui est précisément ce que nous voyons aujourd'hui : « Jamais peut-être, plus que maintenant, on n'a parlé de fraternité humaine: on n'hésite même pas à laisser de côté les enseignements de l'Évangile, l'œuvre de Jésus-Christ et de l'Église, et à prétendre, quand même, que ce zèle pour la fraternité est un des fruits les plus précieux de la civilisation moderne ». Et pourtant, poursuit le Pape, tout le discours de fraternité était vide parce que les hommes « n'hésitent même pas à laisser de côté l'enseignement de l'Évangile », mettant de côté l'œuvre du Christ et de son Église », de sorte qu’« en réalité, cependant, à dire vrai, jamais la fraternité n'a été moins pratiquée que de nos jours.».

Mais le Cardinal Parolin n'était pas à Davos pour parler au rassemblement de la mission essentielle du Christ et de son Église concernant le bon ordre de la société civile et la promotion de la vraie fraternité, ni les inciter à retrouver le chemin de la seule paix digne de ce nom : ce que Pie XI, écrivant onze ans après Benoît XV, a appelé « la paix du Christ dans le Royaume du Christ ».

Non, jamais ça. Car Parolin est un diplomate du Nouvel Ordre Mondial où il n'y a ni vraie religion, ni véritable Église. Il n'y a que la « religion » en général pour laquelle Parolin a doucement suggéré un rôle modeste : « Je voudrais aussi souligner l'importance des religions. Les religions ne peuvent pas être laissées seulement sur le terrain privé ; ce n'est pas seulement l'expression des sentiments personnels de la personne, mais les religions ont quelque chose à dire aussi dans un domaine public ».

Ainsi, selon le Secrétaire d'État du Vatican, les « religions » ont « quelque chose à dire » dans la vie publique. Mais quel est ce « quelque chose » ? Peu importe. Les religions devraient dire tout ce qu'elles ont à dire parce que c'est bon quand les religions disent quelque chose, quoi que ce soit ! Si seulement c'était une blague.

Mais qu'en est-il de la religion établie par Dieu Incarné dans l'Église qu'il a mandatée pour convertir et sauver le monde ? Est-ce que la religion que Parolin est supposé représenter — il était, après tout, vêtu de ses vêtements de clergé — joue un rôle décisif dans la vie publique, en guidant les autorités civiles dans le cadre de la Loi Évangélique comme l'a insisté tout Pape avant Vatican II ?

Jamais de la vie ! Aujourd'hui la fonction du Secrétaire d'État du Vatican est justement de renoncer aux revendications de l'Église Catholique sur les nations aussi bien que sur les hommes. Voici une citation de Parolin :

« Bien sûr, en dialogue avec toutes les religions, nous ne demandons ni ne sollicitons de privilège pour l'Église Catholique ... nous savons que nous vivons aujourd'hui dans une société pluraliste où il y a tant d'expressions de croyances religieuses et de confessions religieuses ; mais je pense qu'il est important que les autorités ... reconnaissent le rôle public que les religions peuvent donner à la vie publique ».

Donc, aucun privilège spécial pour l'Église Catholique. C'est-à-dire aucun privilège spécial pour Dieu, et donc aucun privilège spécial pour la vérité qu'Il a révélée pour le salut des âmes. La ligne de pensée actuelle du Vatican sur la religion est simplement à l’effet qu'une religion est aussi bonne qu'une autre même si elles se contredisent radicalement. En quoi la vérité compte-t-elle ? La religion, c’est ça qui compte !

Et ainsi les pouvoirs passent tandis que l'élément humain de l'Église Catholique se soumet en masse à l'esprit du siècle et devient dans ses rapports ad extra avec le monde précisément ce que François professait que l'Église ne devait pas être : une ONG , une Organisation Non Gouvernementale intégrée dans le mécanisme du Nouvel Ordre Mondial.

Si nous n'avons pas encore vu la Grande Apostasie prédite dans l'Écriture, nous sommes certainement témoins de son commencement.

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