mercredi 26 octobre 2016

L'abomination du Dîner Al Smith



par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 25 octobre 2016

Chaque année depuis sa première édition en 1945, l'Archidiocèse de New York parraine et organise le « souper-bénéfice à la mémoire d’Al Smith » nommé parce qu’il fut le premier candidat présidentiel Catholique de l'Amérique. Accueilli par l'Archevêque de New York, le but de ce dîner à l’origine était d'amasser des fonds pour les enfants nécessiteux de l'Archidiocèse. Au cours des décennies qui ont suivi, cependant, cet événement de charité a été transformé dans une grotesquerie Américaine dans des proportions diaboliques au cours duquel les candidats à l’élection présidentielle sont honorés devant le monde entier indépendamment de leur opposition aux enseignements les plus essentiels de l'Église sur la Foi et la morale.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Chaque année, lors de cet événement, les partisans des plus graves maux imaginables dans la société civile, les pro-avortement, les « pro-droits des homosexuels » chez les candidats présidentiels Démocrates, sont honorés par l'un des prélats les plus éminents de l'Église, et une foule de bien nantis Catholiques libéraux se joignent au prélat en riant aux éclats de leurs plaisanteries professionnellement écrites, prétendant que les plaisantins ne sont pas les défenseurs des crimes abominables contre la loi naturelle et Divine.

Le Dîner Al Smith est devenu un espace classique de la vie publique Américaine « libre de valeurs » dans lequel l'ordre moral est considéré comme inopérant et où la seule « valeur » qui importe est la « civilité » de style Américain — ce qui signifie le consentement tacite à prononcer du mal par le silence auquel on lui fait face. Ainsi avons-nous assisté au Cardinal Dolan qui riait et donnait des petits coups de coude de jovialité à Hillary Clinton pendant ce spectacle révoltant, comme si c’était de la moindre importance qu’il soit assis à côté d’elle, la dignifiant de la présence d'un Prince de l'Église, elle qui est une ardente défenderesse de l'assassinat brutal en masse d'enfants innocents par l'avortement au moment même où ils quittent le sein de leurs mères — et pour lesquels Clinton demande maintenant des subventions fédérales !

Dolan était si déférent envers son invité du mal qu’il a été vu à chuchoter à l'oreille de Clinton pour la distraire des remarques « désagréables » de Donald Trump à son propos. Non, il ne faut pas être désagréable envers un défenseur des enfants assassinés, assassinats qui sont financés par des subventions du gouvernement fédéral. Car, après tout, c'est le Dîner Al Smith au profit des enfants nécessiteux — c’est-à-dire ceux qui sont autorisés à échapper au scalpel et aux pinces de l'avorteur.

Il n’est pas exagéré de dire que le Dîner Al Smith, qui reçoit une couverture de presse nationale et même internationale, rend l'Archevêque de New York un accessoire au grave péché dans plusieurs des neuf façons que l'Église a traditionnellement reconnues : au moins par l'éloge ou par la flatterie du pécheur objectif ainsi que par la dissimulation et le silence. Mais aussi par le consentement tacite de la part d'un prélat Catholique qui a le devoir impérieux de condamner le péché. Comme la Sainte Écriture nous avertit : « Ils connaissent bien le jugement de Dieu : ceux qui se conduisent de cette manière méritent la mort. Pourtant, ils continuent à commettre de telles actions et, de plus, ils approuvent ceux qui les commettent aussi (Rom. 1 :32) ».

Le Dîner Al Smith est devenu une abomination qui devrait être terminé sous sa forme actuelle ; et le Cardinal Archevêque de New York devrait faire amende honorable pour l'immense scandale que cette disgrâce annuelle a causé en revêtant du manteau de la respectabilité les principaux partisans de maux intolérables qui crient au Ciel pour un châtiment divin contre notre nation.

Mais alors l'image d'un Cardinal grassouillet qui rit avec l'incarnation même du mal politique à notre époque est une véritable icône de la crise ecclésiale sans précédent que l'Église endure maintenant. Une crise dont la résolution semblerait maintenant dépendre de la plus dramatique des interventions divines.

Notre-Dame de Fatima, protégez-nous !

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