jeudi 18 février 2016

L'Esprit Saint ou le spiritisme ?
Les connaissez-vous assez pour faire la différence ?



LE TRAITÉ DU SAINT-ESPRIT
Accès au livre complet (168 pages) (Tome 1) à Livres Mystiques


Présentation

En cette Papauté, il semblerait que l'Esprit est partout : dans le rapport (Relatio) préliminaire du premier Synode par exemple où l'Église devrait considérer les homosexuels comme des gens pouvant apporter leur richesse à l'Église... Bien oui, c'est une oeuvre de l'Esprit ! Et en combien d'autres instances, l'Esprit a été invoqué. Et c'est souvent par le biais de « surprises » qu'Il s'exécute, l'aviez-vous remarqué ? Il n'y aurait que vous et moi qui ne l'avions pas remarqué...

Une lectrice a lu le premier tome traitant du Saint Esprit par Monseigneur Jean-Joseph Gaume, né à Fuans (Doubs) le 5 mai 1802 et mort le 19 novembre 1879 ; il était un prêtre catholique, théologien et essayiste français.

Cette lectrice a recensé quelques extraits qui montrent une correspondance entre la doctrine des « esprits » (démons) qui sont invoqués dans ces séances de spiritisme et la doctrine des Modernistes en place !!!!! (Hum ! nous ne donnerons pas de noms ! )

Sa conclusion est la suivante : l'« esprit » qui anime ces « Modernistes » (grands ennemis de l'Église dans l'Église... selon Pie X, Encyclique Pascendi) est : non pas l'Esprit Saint mais l'esprit du Malin... !

Rien de moins !!

Une démonstration claire et nette de cette conclusion ? Comparez la notion de « courant électrique » décrit plus bas dans ces extraits avec l'explication du Miracle de la Multiplication des Pains telle qu'expliquée à Santa Cruz de la Sierra, Bolivie, le 9 juillet 2015 à l'occasion de l'Inauguration du 5èeme Congrès eucharistique National.

Remerciemements à cette lectrice de s'être tapée cette lecture afin de nous informer de la différence entre le Vrai Esprit Saint et l'esprit auquel tant d'ecclésiastiques réfèrent de nos jours... Probablement pour mettre un terme rapidement à la discussion ( surtout sur la Doctrine ! ) et à nous inviter à une prompte obéissance. Qu'avons-nous à dire en effet si ces ecclésiastiques ont été habités par l'esprit quand ils font leurs affirmations ... même des insanités parfois ? N'oubliez pas que l'esprit a dû les habiter pour nous dire que le réchauffement climatique est la cause des avortements...



« Le Spiritisme est indépendant de tout culte particulier... Il n’en prescrit aucun, il ne s’occupe pas des dogmes particuliers... On peut donc être catholique, grec ou romain, protestant, juif ou musulman... et être spirite ; la preuve est que le Spiritisme a des adhérents dans toutes les sectes... Hommes de toutes castes, de toutes sectes et de toutes couleurs, vous êtes tous frères ; car Dieu vous appelle tous à lui. Tendez-vous donc la main, quelle que soit votre manière de l’adorer, et ne vous lancez pas l’anathème ; car l’anathème est la violation de la loi de charité, proclamée par le Christ[1] ».

« Plusieurs écrivains de bonne foi, qui ont combattu à outrance le Spiritisme, renoncent à une lutte encore inutile. C’est que la nécessité d’une transformation morale se fait de plus en plus sentir. La ruine du vieux monde est imminente, parce que les idées qu’il préconise ne sont plus à la hauteur où est arrivée l’humanité intelligente. On sent qu’il faut quelque chose de mieux que ce qui existe, et on le cherche inutilement dans le monde actuel. Quelque chose circule dans l’air comme un courant électrique [ note : c'est exactement comme ce courant électrique que le Pape a présenté la Multiplication des pains... Voyez par vous-mêmes ici ] précurseur, et chacun est dans l’attente ; mais chacun se dit aussi que ce n’est pas l’humanité qui doit reculer. » (Revue spirite, janv. 1864, p. 4 et 5.)

« Le spiritisme éclaire tout ; il est la synthèse de toutes les sciences, de toutes les révélations, de toutes les religions. Comme le christianisme, dont il est le complément et la consécration, le spiritisme aura ses Judas ; et comme cette doctrine sacrée, il lui faudra renverser les milliers d’obstacles, que le vieux monde et les vieilles croyances coalisées dressent et dresseront de toutes parts contre lui » (Avenir, Id.. 8 septembre 1864.).

« Oui, le spiritisme est une religion, car elle procède de la toute-puissance du Très-haut, mais non comme dans votre monde on entend ce mot, c’est-à-dire avec entourage de culte extérieur, de simulacres, de chants, cortège obligé de toutes les institutions qui, jusqu’à ce jour, ont pris ce titre. Le spiritisme est la religion du coeur, l’esprit des pensées émises par le Christ... Aujourd’hui la religion chrétienne ne vit plus, terrassée à son tour par un catholicisme païen... c’est cette religion, faussée par les traditions, par les disputes théologiques, par les conciles, que le spiritisme actuel a pour mission de régénérer ». (L’Avenir, moniteur du spiritisme, 11 novembre 1884)

Nous pourrions citer cent autres passages semblables, où les Esprits déclarent que le catholicisme est une institution usée ; Notre Seigneur Jésus-Christ un simple mortel, l’Église une maîtresse d’erreurs, toutes les religions des sectes inintelligentes, et le spiritisme la seule vraie religion, la religion de l’avenir. (Mgr Gaume, Le Traité de l'Esprit Saint)

« Les chemins de fer, disent avec raison les spirites, ont fait tomber les barrières matérielles. Le mot d’ordre du Spiritisme : Hors la charité point de salut, fera tomber toutes les barrières morales. Il fera surtout cesser l’antagonisme religieux, cause de tant de haines et de sanglants conflits ; car alors juifs, catholiques, protestants, musulmans, se tendront la main en adorant, chacun à sa manière, l’unique Dieu de miséricorde et de paix qui est le même pour tous » (Revue spirite, ib., p. 23.).

Par cela même qu’il tend à détruire le christianisme, le spiritisme prépare la ruine de la société. Il faut ajouter que les principaux agents de la Révolution européenne sont spirites, et que les oracles des Esprits sur les événements futurs sont envoyés à Garibaldi. Entre lui et les chefs du spiritisme a lieu une correspondance active.

Quand le suicide, sur une grande échelle, apparut dans l’ancien monde, le règne de Satan était à son apogée (Voir : Hist. du suicide, par Buonafede). Ce crime en était le signe et la mesure. Devenu semblable à la Bête qu’il adorait, l’homme s’était abruti. Il ne croyait plus à rien, pas même à lui : sa profonde corruption appelait les barbares et le déluge de sang qui devait purifier le monde. Banni par le christianisme, le suicide a reparu en Europe avec la Renaissance (Ibid.).

La Renaissance fut le retour du satanisme en Europe.

Avec le spiritisme disparaît la crainte de l’enfer

Une seule chose empêche le spiritisme de produire tous ses fruits : c’est le catholicisme. Or, le catholicisme se personnifie dans la papauté. Mieux encore que Mazzini et Garibaldi, Satan le sait. De là, ce que nous voyons : sa guerre acharnée contre Rome. Depuis son concile de Babel, jusqu’à l’arrivée du Messie, les persévérants efforts du prince des ténèbres n’eurent qu’un seul but ; former sa gigantesque cité et faire de Rome sa capitale. Il réussit. Maître de Rome, il était maître du monde.

Aussi les apôtres sont à peine armés du Saint-Esprit, que Rome devient l’enjeu du combat. ROME OU LA MORT : est le cri de guerre de la Cité du bien et de la Cité du mal. Pendant trois siècles, il retentit de l’Orient à l’Occident. Onze millions de martyrs attestent l’étendue de la mêlée et l’acharnement de la lutte. Pour le Verbe Incarné, Rome veut dire l’empire ; pour Satan, la mort veut dire la perte de Rome et de l’empire.

Qui ne serait frappé de voir, après dix-huit siècles, Rome redevenir l’enjeu du combat, et le cri de guerre ROME OU LA MORT, servir de mot de ralliement aux deux camps opposés ? Entre tous les signes des temps, celui-ci ne semble pas le moins digne d’attention. Que Rome soit le cri du monde actuel, le cri qui domine tous les autres, c’est un fait qui n’a pas besoin de preuve. Rois et peuples, diplomates et penseurs, écrivains et soldats, catholiques et révolutionnaires, tous convoitent Rome à des titres différents. Aujourd’hui, plus que jamais, la haine et l’amour se disputent Rome et tout ce qui parle de Reine remue les âmes, excite la double passion du bien et du mal.

Que prouve ce drame suprême que le monde n’a vu qu’une fois ? Ce qu’il prouvait il y a dix-huit siècles. Il prouve que Rome est toujours la reine du monde. Il prouve que Satan, expulsé de son empire et mis aux fers par le Rédempteur, a brisé sa chaîne et reformé sa Cité : cité redoutable qui se compose d’une grande partie de l’Europe enlevée au christianisme. Il prouve que pour la reconstituer telle qu’elle était autrefois, il n’a plus qu’à lui rendre Rome, son ancienne capitale ; qu’il la veut à tout prix et que pour s’en emparer il marche à la tête d’une immense armée de renégats, ne reculant, aujourd’hui comme autrefois, devant aucun moyen, et se promettant une prochaine victoire qui, suivant le mot de Pie IX, recommencera l’ère des Césars et des siècles païens, c’est-à-dire replongera le monde dans l’esclavage moral et matériel dont le christianisme l’avait tiré[1].

La peur est partout. Les nations ont peur des nations. Les rois ont peur des peuples ; les peuples ont peur des rois. L’homme a peur de l’homme. La société a peur du présent et plus peur de l’avenir. Elle a peur de quelqu’un ou de quelque chose, dont le nom est un mystère.

Pourquoi a-t-elle peur ? Parce que l’instinct de sa conservation l’avertit qu’elle n’est plus régie par l’Esprit de vérité, de justice, de charité, sans lequel il n’y a ni ordre possible, ni société durable, ni sécurité pour personne. Ces craintes ne sont pas vaines. Pour les nations comme pour les individus, entre la Cité du bien et la Cité du mal, entre Bélial et Jésus-Christ : pas de milieu.

L’Europe infidèle au Saint-Esprit ne sera sauvée ni par la philosophie, ni par la diplomatie, ni par l’absolutisme, ni par la démocratie, ni par l’or, ni par l’industrie, ni par les arts, ni par l’agiotage, ni par la vapeur, ni par l’électricité, ni par le luxe, ni par les beaux discours, ni par les baïonnettes, ni par les canons rayés, ni par les navires cuirassés. Comment donc sera-t-elle sauvée, si elle doit l’être ? La réponse est facile. Perdu pour s’être livré à l’Esprit du mal, le monde moderne, comme le monde ancien, ne sera sauvé, qu’en se donnant à l’Esprit du bien. L’enfant prodigue ne retrouve la vie qu’en retournant à son père.

A raison des dangers incalculables qui, en ce moment, menacent la vieille Europe, ce retour au Saint-Esprit, prompt, sincère, universel est la première nécessité du jour.

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[1]. Encycl. 8 décembre 1849. - C’est, en d’autres termes, ce que la Révolution ne cesse pas de dire à ses fils : « Je ne suis possible que sur les ruines de Rome. Le pape de moins, tous les trônes tomberont naturellement. L’Italie à cause de Rome ; Rome à cause de la papauté. Tel doit être le point de mire constant de vos efforts. »

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[1]. Allan Kardec, Le Spiritisme à sa plus simple expression, p. 15, 16, 18, 19, 21, 22, 28, 5e édit. I863 ; et Instructions pratiques sur les manifestations spirites, passim. Paris, 1858. - Vous ne savez ce que vous dites : le Christ dont vous invoquez l’autorité n’a-t-il pas lancé l’anathème contre celui qui ne croit pas ? « Celui qui ne croira pas sera condamné ; il est déjà jugé. Celui qui n’écoute pas l’Église doit être tenu pour un païen et un publicain ». Votre charité sans la foi est une chimère. L’union des coeurs suppose l’union des intelligences. - Les mêmes erreurs sont enseignées dans tous les livres et journaux spirites.

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