mercredi 17 février 2016

Le Pape François : une aide indirecte à la foi





par John Vennari
SOURCE : Catholic Family News

J’ai finalement découvert un moyen par lequel le Pape révolutionnaire François peut être d’une aide à notre foi bien qu'indirectement.

C’est comme suit : chaque fois que le Pape François fait un discours ou publie un document, lisez une autre page du Pape Léon XIII.

En fait, on peut lire une page, une encyclique ou une parole de l'un des magnifiques Papes pré-Vatican II pour éclipser utilement les déclarations Bergogliennes. J’ai choisi Léon XIII parce que ses écrits se trouvent à être mes préférés : magnifiquement structurés, véritablement Catholiques, tangiblement Thomistes.

François, bien ancré dans le Jésuitisme libéral, maintient un Modernisme humaniste comme préoccupation centrale. À la Congrégation Générale des Jésuites à Rome de 1974 à 1975, la rencontre qui a donné le ton pour le groupe à travers le monde, les Jésuites ont modifié leur priorité de « la défense et la propagation de la foi » pour devenir « au service de la foi dont la promotion de la justice est une exigence absolue » — un changement, en d'autres termes, vers la « justice sociale » qui est une pantomime du Christianisme.

François, qui a assisté à cette Congrégation Générale en tant que jeune Jésuite, est le produit de cette nouvelle direction — et cela se voit. Nous sommes bien conscients que, dans l'ensemble, les paroles de François contiennent peu de ce qui édifie et instruit mais beaucoup qui frustre et déconcerte.

Que faisons-nous, par exemple, avec le discours de François aux États-Unis en septembre 2015 où il a dit aux Évêques de la nation : « Le chemin à parcourir alors est un dialogue entre vous, un dialogue avec les laïcs, un dialogue avec les familles, un dialogue avec les sociétés. Je ne peux pas jamais me lasser de vous encourager à dialoguer sans crainte ».

Ou sa fameuse interview publiée dans le magazine America : «Vatican II est une relecture de l'Évangile à la lumière de la culture contemporaine. Vatican II a produit un mouvement de renouveau qui vient tout simplement du même Évangile. Ses fruits sont énormes. Il suffit de rappeler la liturgie. Le travail de la réforme liturgique a été un service à la population comme une relecture de l'Évangile d'une situation historique concrète. Oui, il y a une herméneutique de continuité et de discontinuité mais une chose est claire : la dynamique de la lecture de l'Évangile, l'actualisation de son message pour aujourd'hui — ce qui était typique de Vatican II — est absolument irréversible ».

Ou cet échantillon du texte écolo Laudato Si (n ° 55) qui nous prévient contre la climatisation : « Peu à peu certains pays peuvent enregistrer des progrès importants, le développement de contrôles plus efficaces et une lutte plus sincère contre la corruption. Il y a plus de sensibilité écologique de la part des populations, bien que cela ne suffise pas pour modifier les habitudes nuisibles de consommation, qui ne semblent pas céder mais s’amplifient et se développent. C’est ce qui arrive, pour donner seulement un exemple simple, avec l’augmentation croissante de l’utilisation et de l’intensité des climatiseurs. Les marchés, en cherchant un gain immédiat, stimulent encore plus la demande ».

Encore une fois, nous trouvons peu de choses qui édifient et beaucoup qui déconcertent.

Bien que je crois que c’est nécessaire de garder une trace des actions de François parce que ses paroles et ses actes donnent le ton pour l'Église du monde entier, je pense que nous pouvons « tirer du bien d’un mal » en adoptant le principe que j’ai déjà mentionné précédemment : à chaque fois que François parle sur des questions ou publie un document, lisez une autre page de Léon XIII.

Nous terminons par un bref échantillon du magnifique Pape Léon XIII qui savait ce que c’était la Papauté et quel genre d'enseignement auquel il était attaché à présenter :

• « Assez longtemps la foule a entendu parler de ce qu'on appelle les droits de l'homme ; qu'elle entende parler quelquefois des droits de Dieu ». — Le Pape Léon XIII, Tametsi (Le Christ Rédempteur)

• « Aucune loi humaine ne saurait enlever d'aucune façon le droit naturel et primordial de tout homme au mariage, ni écarter la fin principale pour laquelle il a été établi par Dieu dès l'origine : « Croissez et multipliez-vous » ». — Le Pape Léon XIII, Rerum Novarum

• « Il vaut mieux voir les choses telles qu'elles sont et, comme Nous l'avons dit, chercher ailleurs [Notre Seigneur] ... un remède capable de soulager nos maux ». — Le Pape Léon XIII, Rerum Novarum

• « Le divorce, né de la perversion morale des peuples, le divorce, l'expérience l'atteste, ouvre la voie et la porte à une dépravation plus grande encore des mœurs privées et publiques. Il n'y a donc rien de plus contraire à la prospérité des familles et des États que le divorce ». — Léon XIII, Arcanum divinae sapientiae

• « De ces considérations, il résulte donc qu'il n'est aucunement permis de demander, de défendre ou d'accorder sans discernement la liberté de la pensée, de la presse, de l'enseignement, des religions, comme autant de droits que la nature a conférés à l'homme ». — Le Pape Léon XIII, Libertas

• « Des appétits divers emportent l'homme çà et là, et les séductions du dehors poussent facilement son âme à rechercher ce qui lui plait plutôt qu'à suivre les Commandements du Christ. Or, il nous faut pourtant réagir et lutter de toutes nos forces contre nos passions en esprit de soumission au Christ. Et si ces passions n'obéissent pas à la raison, elles gouvernent l’homme en l'arrachant entièrement au Christ, elles en font leur esclave ». — Le Pape Léon XIII, Tametsi

• « L'Église du Christ est donc unique et, de plus, perpétuelle : quiconque se sépare d'elle, s'éloigne de la Volonté et de l'Ordre de Jésus-Christ Notre-Seigneur, il quitte le chemin du salut, il va à sa perte. « Quiconque se sépare de l'Église pour une épouse adultère, abdique aussi les promesses faites à l'Église. Quiconque abandonne l'Église du Christ ne parviendra point aux récompenses du Christ. Quiconque ne garde pas cette unité, ne garde pas la Loi de Dieu, il ne garde pas la foi du Père et du Fils, il ne garde pas la vie ni le salut » (S. Cyp. De cath. Eccl. Unitate) ». — Le Pape Léon XIII, Satis Cognitum



Aucun commentaire:

Publier un commentaire